J’ai calculé la vraie consommation d’énergie de mes appareils en veille : la réponse va vous étonner
Vous pensez que laisser vos appareils branchés, même éteints, ne coûte (presque) rien ? Accrochez-vous : j’ai sorti l’outil de mesure pour calculer, noir sur blanc, l’énergie engloutie par mes chers gadgets en veille… et la réponse pourrait bien bousculer quelques idées reçues !
Pourquoi s’inquiéter de la consommation en veille ?
La crise énergétique remplit les conversations et, avouons-le, nos anxiétés – et moi, comme beaucoup en France ou en Europe, je commence à regarder mes prises avec suspicion. Oui, j’aurais pu m’y pencher plus tôt… Mais il n’est jamais trop tard pour bien faire ! La question est simple mais d’une brûlante actualité : combien consomme mon appartement quand tout est éteint (mais branché) ?
Le test : méthodologie et état des lieux
Pour avoir le cœur net, j’ai dégainé mon instrument de mesure et relevé toutes les prises actives de mon 27 m². La précision, c’est la clé :
- Aucun de mes appareils n’était allumé ou utilisé activement pendant les mesures.
- Ma box Internet restait branchée, mais inutilisée.
- Les PC étaient physiquement éteints, alimentations connectées au secteur.
À l’exception de quelques objets, la plupart de mes appareils sont courants : box, ordinateurs, quelques petits électroménagers.
Les chiffres — et quelques surprises
Après l’enquête, verdict : l’ensemble de mes appareils affiche une consommation d’environ 20 watts en veille cumulée. C’est peu, me direz-vous. Et vous avez raison : en prenant une base de 0,17 € le kilowattheure (prix donné pour l’exemple), cette veille représente un coût annuel faible… tant qu’on ne multiplie pas les écrans. Cependant, cette valeur varie assez fortement selon le type d’appareil et la configuration de chaque logement – imaginez un grand appartement familial, la facture grimpe !
Sans surprise, ce sont mes deux ordinateurs et mon routeur Wi-Fi qui mènent la danse des énergivores passifs. Prenons mon PC fixe :
- Consommation à l’arrêt (mais branché) : 2,1 watts
- Si on ajoute les deux écrans et les hauts-parleurs : 3,4 watts
La faute ? Une brillante carte mère avec écran intégré et LED RGB. Pendant ce temps, certains peuvent dormir sur leurs deux oreilles : lampes, grille-pain, machine à café ou ventilateur ne consomment rien du tout une fois à l’arrêt.
Mais ne rêvons pas : si le prix du kilowattheure est (encore) raisonnable, tout peut changer dans les prochains mois, crises obligent. Je pourrais tout débrancher systématiquement, mais franchement : qui a envie de courir derrière chaque prise matin et soir ?
Comment réduire la consommation en veille ?
Plusieurs stratégies sont possibles – et parfois incompatibles avec la flemme humaine.
- Investir dans des multiprises ou adaptateurs à interrupteur pour couper l’alimentation d’un simple geste.
- Opter pour des prises WLAN (connectées), pratiques pour couper certains appareils à distance.
- Allumer le routeur Wi-Fi seulement quand nécessité s’impose (astuce radicale, mais pas très pratique ! Au pire, testez-la la nuit).
Comme mes prises ne sont pas difficiles d’accès, je peux tenter les coupures manuelles. Mais je comprends que chez d’autres c’est sportif. Certains, sûrement parmi vous, ont développé des techniques bien plus ingénieuses, et je suis tout ouïe pour échanger quelques bons plans !
Dernier rappel, si jamais un doute subsiste : ce ne sont pas les écrans LCD ou les afficheurs LED en veille qui feront exploser la facture, contrairement à ce que colportent les rumeurs. Pour optimiser, on cible surtout les gros consommateurs et, dès qu’on peut, on tire profit des heures creuses si son contrat le permet.
Conclusion : faut-il paniquer ?
Rassurez-vous : la veille ne vide pas votre portefeuille en une nuit (sauf collection massive de PC ultra-accessoirisés !). Mais être attentif à sa consommation, sans tomber dans la parano, peut représenter au bout du compte de petites économies faciles – et un geste pour la planète. Armez-vous d’un peu de discipline (ou d’une bonne multiprise), ciblez les appareils vraiment énergivores… et surtout, restez pragmatiques. Cela vaut mieux que de vouloir tout débrancher à l’aveugle ou de compter chaque diode verte clignotante !



