Je n’ai jamais vu une image aussi spectaculaire sur un téléviseur : mon avis après une semaine avec ce projecteur laser géant

Vous pensez avoir tout vu côté téléviseurs et projecteurs ? Attendez de découvrir le Hisense L9Q ! Quand la marque a annoncé ce monstre à 5 000 lumens de luminosité ANSI, difficile de ne pas plisser les yeux (au sens propre comme au figuré) tant les promesses paraissaient folles. Trop beau pour être vrai ? C’est ce que je brûlais d’envie de vérifier, télécommande en main, scepticisme dans la poche.

Un projecteur aux superlatifs : taille, couleur, lumière

Spoiler alert : le spectacle est bel et bien au rendez-vous. Après une semaine à tester ce téléviseur laser géant, je peux le dire : ce L9Q m’a scié. La luminosité annoncée par Hisense n’est pas qu’un truc marketing – ça envoie vraiment du lourd. Grâce à un moteur triple laser trichroma, la couverture couleur est ahurissante, et la taille de l’image… Accrochez-vous, vous pouvez monter jusqu’à 200 pouces ! Même les plus grands téléviseurs OLED ressemblent soudain à l’écran du siège 18B en avion, c’est dire.

Tout ce suréquipement fait du L9Q l’un des projecteurs les plus excitants que j’ai pu essayer. Mais avant de craquer, regardons tout de même le prix – parce que la claque visuelle n’efface pas toujours la claque au portefeuille.

Un tarif premium… et ce n’est pas une blague

Affiché à 5 999 $, il ne joue pas dans la cour des bonnes affaires. D’ailleurs, pour la moitié de cette somme, on peut s’offrir un Panasonic Z95B OLED TV flambant neuf, déjà bien musclé et ultra séduisant. Mais attention, là où la télé s’arrête, le L9Q continue : ce projecteur, c’est avant tout la promesse du très très grand écran à la maison, et avec une qualité hallucinante.

En termes de positionnement, il côtoie les projecteurs UST ultra haut de gamme comme le Xgimi Aura 2, le Forvie Theatre Premium, l’Epson Epiqvision LS800 ou encore le Hisense PX3-Pro, oscillant majoritairement entre 2 000 $ et 3 000 $. Autant dire que le L9Q se place en haut de la pyramide.

Mise en place, prise en main : un (petit) défi technique… largement récompensé

Comme tout bon projecteur moderne, le L9Q tourne sous Google TV. La configuration de base est donc familière, mais l’obtention d’une image parfaite demande un peu d’huile de coude. Premier hic : la fonction de correction automatique Keystone n’a pas été convaincante, tout comme sur le PX3-Pro. Résultat ? Il faut ajuster manuellement la position et jouer avec le ratio de projection pour obtenir le cadre idéal, surtout avec une image de 80 pouces et plus. Rien de dramatique, mais prévoyez 45 à 60 minutes pour tout peaufiner (c’est la norme pour ce type d’appareil).

Bonne nouvelle : l’image était impeccable dès le premier allumage. Pas le moindre flou, c’est d’une netteté bluffante. Et ça, avouons-le, c’est rare et franchement appréciable.

Des performances taillées pour le cinéma… et pour le gaming !

À ce prix, on est en droit d’exiger des prestations de très haut vol. Verdict ? Le L9Q propose :

  • 4 ports HDMI (quand la concurrence s’arrête souvent à 3)
  • 2 ports HDMI 2.1 capables de gérer des consoles dernier cri comme la PS5 Pro et la (future) Nintendo Switch 2
  • Une latence d’entrée annoncée à 12 ms – brillant pour un projecteur !

En jeu, pas de retard perceptible et une image toujours aussi phénoménale, que ce soit pour jouer ou regarder un film. J’ai testé Silent Hill F et, même avec son ambiance brumeuse et sombre, les couleurs écarlates étaient d’une intensité incroyable. À noter toutefois : dès que l’éclairage ambiant devient trop présent, le L9Q montre ses limites. Rien de choquant, la technologie n’a rien de magique contre la lumière du jour, mais rideaux obligatoires pour profiter de son plein potentiel.

Côté son, même musique : Hisense a carrément soigné la partie audio avec un système 6.2.2 canaux. C’est plus que respectable pour un projecteur, même si, franchement, une barre de son haut de gamme ne fera jamais de mal aux cinéphiles.

Qualité d’image : un soleil dans la nuit

Avec ses 5 000 lumens ANSI (du jamais-vu à ce niveau sur un projecteur UST), il relègue la concurrence, comme l’Epson LS800 à 4 000 lumens. Toutefois, pour profiter des meilleurs contrastes, une toile spécialisée (ALL) reste conseillée : le rapport produit est de 5 000:1, suffisant mais sans le noir absolu d’un OLED. Côté formats, le L9Q gère tout le HDR : Dolby Vision, HDR10 et HDR10+. Mais mieux vaut regarder The Batman ou Oppenheimer dans le noir, là où les films révèlent toute leur splendeur.

Faut-il craquer (ou attendre une promo) ?

Au fond, ne soyons pas dupes : le Hisense L9Q est, à l’heure actuelle, l’un des meilleurs projecteurs disponibles. Luminosité renversante, volume de couleurs ahurissant, aptitudes gaming dignes d’un téléviseur moderne… C’est le projecteur UST pour qui veut tout, tout de suite, et en très grand !

Mais faut-il l’acheter ? Cela dépendra de votre budget – car à près de 6 000 $, on ne parle plus d’un simple coup de cœur. Les téléviseurs 8K haut de gamme sont parfois moins chers. Pour qui veut l’expérience cinéma en version XXL à la maison et n’a pas peur de l’investissement, c’est le jackpot. Pour les autres, un petit mot d’espoir : si le prix baisse lors d’une future vente, là, il deviendra tout simplement irrésistible…