1000 batteries usagées et zéro panne depuis 2016 : son système d’électricité bluffe
Et si notre avenir énergétique se cachait… dans la benne à recyclage la plus proche ? Depuis 2016, un bricoleur passionné prouve qu’avec de l’ingéniosité, un zeste de patience et une sacrée collection de batteries usagées, il est possible de s’affranchir totalement du réseau électrique traditionnel – sans provoquer la moindre étincelle, ni la panne tant redoutée.
750 kilos d’ingéniosité : quand l’autonomie trouve sa source dans les déchets
- Plus de 1 000 batteries d’ordinateurs portables usagées récupérées.
- Un projet initié en novembre 2016, grâce à quelques panneaux solaires et une antique batterie de chariot élévateur.
- Un hangar construit à cinquante mètres de la maison pour accueillir l’installation.
Dès le début, notre pionnier s’est heurté à des défis électriques auxquels même les savants fous des films de science-fiction n’auraient pas osé s’attaquer : organiser des packs de batteries d’environ 100 Ah, jongler avec des taux de décharge inégaux et équilibrer minutieusement l’ensemble. Pas de panique, il n’a pas posé les batteries en vrac : il a patiemment démonté chaque cellule pour les assembler dans des racks personnalisés.
Le choix des câbles en cuivre (gage de durabilité et d’efficacité) a renforcé la solidité du système… une preuve qu’on peut voir venir l’hiver (et l’été) sans trembler à chaque allumage de bouilloire !
Un système sans faille depuis 2016
Le cœur du dispositif, donc, repose sur ce hangar magique où l’énergie solaire vient alimenter l’ensemble via, aujourd’hui, 24 panneaux de 440 W chacun. L’électricité est stockée dans le parc de batteries « ;antiques » passées par un tri sélectif serré : chaque cellule a été vérifiée, équilibrée, et raccordée pour maximiser la durée de vie du système.
Le plus impressionnant ?
- Depuis 2016, aucune panne majeure ni incendie. Oui, vous avez bien lu : zéro souci de batterie gonflée, carbonisée ou fugueuse.
- Aucune cellule à remplacer après toutes ces années d’usage.
Cette robustesse force le respect et donne tort à ceux qui voyaient dans la réutilisation des batteries un pari risqué, tout juste bon à finir en feu d’artifice non souhaité. Au contraire, cette installation prouve la pertinence technique… et écologique de donner une seconde vie à des déchets électroniques.
Un modèle inspirant pour l’avenir de l’énergie ?
Ce projet va bien au-delà de la performance technique. Il interroge notre rapport à l’énergie :
- Peut-on sortir du schéma « extraire, consommer, jeter » ?
- Sommes-nous capables d’imaginer des solutions innovantes… même à partir de vieux déchets informatiques délaissés ?
Face aux défis environnementaux croissants, ces pistes suscitent l’intérêt et donnent des idées à celles et ceux qui voient dans l’autonomie énergétique une forme de liberté, voire un luxe (notamment celui d’avoir de l’électricité, même sans Linky à l’horizon !).
Evidemment, tout le monde ne s’improvisera pas assembleur de batteries lithium du jour au lendemain. Il faut trier, jauger, équilibrer chaque cellule selon sa tension, sa capacité et sa résistance : n’est pas champion du bricolage qui veut ! Mais pour ceux qui pratiquent déjà le camping ou la navigation, l’idée d’une autonomie électrique sur-mesure n’est désormais plus un rêve inaccessible.
Le mot de la fin : le rêve n’est pas interdit !
Alors oui, entre les débats sur le nucléaire et les théories du complot, rêver d’un monde meilleur – ou du moins d’un monde où nos déchets deviennent des ressources – n’a rien d’hérétique. Certes, avec des prix d’EDF actuellement bas, l’investissement demande réflexion, mais la promesse de l’indépendance énergétique a un goût unique. Comme le rappelle le bricoleur lui-même, pourquoi craindre que les piles reconditionnées flanchent, alors qu’on grimpe dans une Tesla (bourrée du même type de batteries) sans sourciller ?
En somme, ce système, discret mais redoutablement efficace depuis près d’une décennie, invite chacun à repenser ses gestes et, qui sait, à collecter les batteries oubliées avec un nouveau regard. Transformer nos vieilles casseroles en or, ce n’est pas (encore) possible, mais visiblement, transformer des batteries promises à la poubelle en liberté électrique, c’est déjà d’actualité !



